Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, a affirmé que hier soir, que « le coût moyen du pétrole algérien est de 14 dollars et que l’essentiel de la production de trouve dans les champs de Hassi Messaoud où le coût moyen de production revient à 5 dollars ».
Invité du JT de 20h de l’ENTV, le ministre a affirmé que le pays a les ressources financières suffisantes de faire face à cette crise, assurant que la baisse des prix de pétrole, récemment, n’a pas impacté l’activité de la compagnie nationale Sonatrach, qui a « poursuivi se activités normalement ».
« il y a deux jours, le prix du pétrole algérien s’est situé entre 12 et 14 dollars le baril, avant de remonter à 20 dollars », a souligné M. Arkab, qui explique que cette crise pétrolière mondiale et sans précédent par une crise de la demande due au coronavirus.
Interrogé sur les perspectives du marché mondial du pétrole, le ministre s’est montré optimiste quant à un retour à l’équilibre grâce à l’amélioration progressive de la demande, à partir du mois de mai ou juin prochains.
Les cours du pétrole américain WTI se négociaient la semaine dernière sous la barre de zéro dollar (-37 dollars), alors que le prix du brent de la mer du Nord, prix de référence européen, se négociait à 12 dollars.
Les cours du pétrole ont grimpé hier jeudi, suite à un regain de tensions géopolitiques entre l’Iran et les Etats-Unis, éclipsant l’assèchement de la demande lié au coronavirus et la saturation des installations de stockage.
