Proposé pour le poste de représentant spécial et chef de la mission d’appui des Nations Unies pour la Libye, Ramtane Lamamra, a annoncé officiellement son retrait de son acceptation de principe, qu’il a accordé à l’ancien chef de mission démissionnaire, António Guterres.
L’ancien ministre des affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra, est sorti de son silence en rendant public une déclaration dans laquelle il a exprimé son retrait de la proposition qu’on lui a faites pour le poste d’envoyé spécial de l’ONU en Libye.
Lamamra a indiqué qu’il a été contacté par le Secrétaire général des Nations unies, M. António Guterres, qui « a pris l’initiative, le 7 mars 2020, de me proposer personnellement le poste de Représentant spécial et Chef de la Mission d’Appui des Nations unies en Libye ». Une proposition pour laquelle, « j’ai donné mon accord de principe dans un esprit d’engagement en faveur du peuple libyen frère ainsi qu’envers les organisations universelles et régionales concernées par la résolution de la crise libyenne », a expliqué le diplomate algérien.
Cependant, il a précisé que « les consultations d’usage auxquelles procède M. Guterres depuis lors ne semblent pas susceptibles d’aboutir à l’unanimité du Conseil de Sécurité et d’autres acteurs qui est indispensable à l’accomplissement de la mission de paix et de réconciliation nationale en Libye ».
De ce fait, il affirme : « Je compte au cours d’un entretien téléphonique dans les prochaines heures avec le Secrétaire général des Nations unies, réitérer mes remerciements à M. Guterres pour le choix qu’il a porté sur ma personne et lui exprimer mon regret de devoir lui notifier le retrait de mon acceptation de principe de sa proposition que je lui avais donnée le 7 mars dernier. »
« Je ne manquerai pas d’assurer à M. Guterres de mes vœux de plein succès de l’œuvre de paix que la Communauté internationale se doit de promouvoir et de réaliser en Libye », conclut Lamamra.