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Le prix du panier de quatorze pétroles bruts (ORB), qui sert de référence à l’Opep s’est établi à 21,19 dollars mercredi, selon les données de l’Organisation publiées jeudi sur son site web.
L’ORB était de 22,67 mardi, contre 23,48 dollars en début de la semaine en cours, selon les calculs du secrétariat de l’Opep .
Ce panier de référence de pétrole brut de l’Opep introduit en 2005, comprend le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen(Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale),Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran),Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela) ».
Par contre, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 33,85 dollars jeudi matin à Londres, en hausse de 3,08% par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI pour mai gagnait 4,03%, à 26,10 dollars.
Cette progression intervient quelques heures avant la réunion exceptionnelle de l’Opep+ qui discutera des dispositions à prendre pour équilibrer le marché pétrolier.
Ainsi, les membres de l’Opep vont tenter de s’accorder sur des baisses de production afin de soutenir les prix qui se sont effondrés avec la pandémie de Covid-19.
Jeudi, le ministre koweïtien du Pétrole Khaled al-Fadhel, cité par le quotidien koweïtien Al-Rai a évoqué une baisse commune de « 10 à 15 millions de barils par jour », et le partage de celle-ci entre pays.
Ce responsable a ajouté que des discussions se poursuivent aussi avec des grands pays pétroliers tels les Etats-Unis, le Brésil, le Canada, l’Argentine, la Colombie et la Norvège.
Du côté de la Russie, principal allié de l’Opep, un porte-parole de son ministère de l’Energie avait indiqué à l’agence TASS, que Moscou était « prête à réduire de 1,6 million de barils par jour » sa production, soit 14% de son niveau au premier trimestre 2020.
La réunion d’aujourd’hui est qualifiée par des experts comme « un signal positif’’ pour le marché de l’or noir qui fait face aux répercussions de la pandémie du Coronavirus en plus d’une augmentation de la production mondiale de pétrole, due à la volonté de certains pays de produire au maximum de leurs capacités.
Face à une forte chute des prix du brut et son impact sur plusieurs pays producteurs de pétrole, l’Arabie Saoudite a lancé jeudi dernier un appel pour tenir une réunion « urgente » de l’Opep et d’autres pays, dont la Russie, pour parvenir à un « accord équitable qui rétablira l’équilibre des marchés pétroliers ». Cet appel a été un signal positif pour une reprise des consultations notamment avec la Russie.
Pour sa part l’Algérie, qui assure la présidence de la Conférence de l’Opep, a appelé dimanche les producteurs de pétrole à saisir l’opportunité de la réunion prévue le 9 avril, pour « privilégier le sens de responsabilité » et aboutir à un accord sur une réduction de la production pétrolière qui soit « globale, massive et immédiate ».
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