Le risque du Coronavirus na pas empêché les algériens de poursuivre leur mobilisation pour le changement. Ils étaient des milliers à sortir le vendredi 13 mars afin de manifester dans toutes les régions du pays, bravant ainsi la volonté des autorités qui ont interdit les rassemblements à cause du risque de Coronavirus.
De l’Est à l’Ouest de pays, du Sud jusqu’au Nord, les citoyens restent déterminés à poursuivre le mouvement populaire jusqu’à ce qu’ils garentissent tous les droits réclamés depuis le début de la révolution du 22 février.
Dans la wilaya d’Annaba à l’Est de pays, pour le 56e vendredi les annabis ont une fois encore rejoint la révolution au centre ville, pour marcher jusqu’à l’autre beau de la ville, ils ont scandé les mêmes revendications du Hirak à savoir l’instauration d’un Etat civile et non militaire. Sur les banderoles on pouvait lire « dégagez tous », en signe pour les figures de l’ancien système.
Dans la wilaya de Constantine, c’est un flux très important de la population qui a rejoint les rues de la ville, pour confirmer leur volonté d’aller jusqu’au bout de leurs revendications envers le changement.
En Kabylie, la forte chaleur de cette journée, et l’apparition de virus du Corona, n’a pas empêché la population de sortir dans les rues afin de réclamer un changement profond du système. Les habitants de la wilaya de Tizi-Ouzou sont sortis en force pour réclamer la libération du reste des détenus d’opinion mais aussi pour demander l’instauration d’un Etat civil et non militaire. Ils étaient aussi dans milliers dans les wilayas de Bejaia, ou ils ont dénoncé les décisions de la justice envers les prisonniers du Hirak, ils ont de ce fait réclamé l’indépendance de la justice. A Bouira, en réagissant à la décision de fermer les écoles et les universités, face au virus, les manifestants ont jugé que ce n’etait pas ça qui allait empêcher les manifestants.
Dans la wilaya de Blida, qui est la plus touchée jusqu’à présent, les gens ont décidé de faire face à leur peur en rejoignant le terrain et organiser les marches.
Dans la wilaya de Mostaganem, les manifestants ont réagit à l’incarcération de l’ancien policier Hassani Toufik et ont demandé au reste des forces de l’ordres de prendre exemple sur lui. Ils ont aussi affirmé leur détermination à continuer la mobilisation.
C’était le cas aussi dans la capitale de l’Ouest, ou des milliers d’oranis sont sortis dans les rues pour réclamer le changement en affirmant que le virus ne leurs faisait pas peur et qu’ils comptent poursuivre leur mouvement jusqu’au changement radical dans le régime.