La ligue algérienne pour lé défense des droits de l’homme (LADDH) publie sur son site internet le dernier mot de Karim Tabbou, à la clôture du procès.
« Il remercie tout ceux et celles qui l’ont soutenu ainsi que les avocats. Il prend à témoin la justice. « J’ai laissé mes enfants 5 mois et je n’ai pas voulu qu’ils viennent me voir en prison, dans ma cellule numéro 17 pour qu’ils ne gardent pas cette image de moi en prison ».
Dans ce pays, il y a trois catégories; des gens qui ont livré ce pays à leurs enfants, d’autres ont fait grève (des Magistrats) et ont refusé d’être muté pour ne pas perturber la scolarité de leurs enfants, d’autres ont sacrifié leurs enfants pour ce pays.
Ça m’a longtemps torturé alors que j’étais isolé dans ma cellule, loin de mes deux enfants et malgré tout j’ai fait le serment de rester fidèle à mon engagement et à mon combat pour l’Algérie.»
Notons qu’une peine de quatre ans de prison ferme assortie d’une amende de 200.000 DA a été requise mercredi par le parquet près le tribunal de Sidi M’hamed à l’encontre du militant et porte-parole de « l’Union démocratique et sociale (UDS, non agréée) », Karim Tabbou.