Accueilla deuxAffaire du montage automobile : Le procureur général enfonce Ouyahia et Sellal

Affaire du montage automobile : Le procureur général enfonce Ouyahia et Sellal

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Avant de prononcer son réquisitoire, dans le procès en appel à la Cour d’Alger, le procureur général a enfoncé les deux anciens ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, en affirmant les accusations pour lesquelles ils sont poursuivis.

Le procureur a qualifié les usines de montage automobile comme des «ateliers de gonflage de roues, comme les gens les appellent» et a considéré qu’un monopole avait été pratiqué par Ouyahia sur le conseil national des investissements CNI en rejettent et acceptant des dossiers avec favoritisme.

Le procureur général a déclaré que la licence accordée par Youssef Youcefi au complexe de Mazouz en 2017 est intervenue six jours après sa signature avec le partenaire étranger et cela en contradiction avec la loi, et Ouyahia a prolongé les délais de réception des dossiers et a accordé une licence exceptionnelle à Mazouz.

Le procureur général a ajouté qu’Ouyahia avait délibérément violé les lois, ce qui permettait à des hommes d’affaires de travailler sans condition de partenaire étranger. Il a aussi exonéré le groupe Mazouz des droits de douanes, qui ont causé des dommages au trésor public équivalents à plus de 77 milliards de dinars.

Le procureur a prouvé un délit opposant des intérêts à Ouyahia, indiquant que ses enfants exercent des activités qu’il n’a pas déclaré aux autorités compétentes.

Poursuivant son intervention il a affirmé que Ouyahia a également été reconnu coupable de fausse déclaration, en cachant son compte bancaire à la  « BDL » en son nom et dans lequel il y a 30 milliards de dinars.

En ce qui concerne Sallal, il a travaillé avec un cahier des charges illégal, accordé des privilèges injustifiés aux concessionnaires et abusé de son poste, alors qu’il présidait un conseil d’investissement et il a également donné une instruction spéciale au wali de Boumerdes pour donner des terres agricoles, ce qui a causé des dommages de plus de 24 milliards et 796 millions de centimes.

Le procureur a signalé aussi qu’il a était prouvé contre lui un délit qui entre en conflit d’intérêts, en insérant son fils comme partenaire dans la société de Mazouz et Bairi, et avec un capital de 11 milliards de dinars, car il est le fils d’un ministre.

Le procureur a déclaré en s’adressant a l’ancien premier ministre :  » les enfants du peuple partent en mer en haraggas, et ton fils en bénéficie gratuitement parce que son père est un ministre. »

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