La marche nationale des enseignants du primaire a été empêchée lundi à Alger par la police qui a procédé à plusieurs interpellations parmi les enseignants qui étaient au rendez-vous de cette manifestation, rapporte le journal Liberté.
« Sept instituteurs ont été interpellés suite à leur rassemblement devant l’annexe du ministère de l’Education nationale à Ruisseau », a fait savoir la Coordination nationale des enseignants du primaire (non agréée), citée par la même source.
Face l’important dispositif des forces de l’ordre déployé, les enseignant ont été contraint de quitter les lieux, et se diriger vers la place du 1er Mai, pas loin de l’hôpital Mustapha Pacha, pour poursuivre leur action de protestation.
« Sur place, les contestataires ont scandé plusieurs slogans, à l’exemple de « y en a marre de l’arbitraire et des menaces », « l’enseignant veut réformer l’école », « liberté aux confrères », « parents d’élèves vous êtes aussi concernés ». Les enseignants ont également dénoncé l’arrestation de leurs confrères, « je suis enseignant et je ne suis ni un mafieux ni un voleur « , rapporte encore Liberté, précisant que « le rassemblement a été aussitôt dispersé par les forces de l’ordre. »
Parmi les principales revendications des enseignants « la révision des méthodes et des programmes d’enseignement, l’application du décret exécutif 266/14 avec effet rétroactif, qui porte la classification des enseignants à la catégorie 12 de la grille des salaires de la fonction publique ».