Le nouveau cahier des charges relatif au montage automobile sera promulgué dans deux mois. C’est ce qu’a annoncé dimanche à Alger le ministre de l’Industrie et des mines, Ferhat Aït Ali Braham.
Dans des déclarations à la presse, en marge de l’ouverture de la rencontre gouvernement-walis, rapportées par l’agence officielle, M. Aït Ali Braham a expliqué que le nouveau cahier des charges consacrera une nouvelle vision basée sur l’intégration progressive des composants produits localement, et l’adaptation aux développements que connaît le marché automobile à l’échelle internationale.
On ne peut considérer les opérateurs activant actuellement dans le domaine du montage comme étant des industriels, vu le faible niveau d’intégration nationale, a-t-il soutenu, appelant ces derniers à d’adhérer à cette nouvelle démarche.
Il a affirmé, dans ce cadre, que cette démarche permettra d’épargner des milliards en devise qui pourraient être exploités dans de réels projets industriels créateurs d’emploi.
De nouveaux textes juridiques destinés à assainir et rationaliser la gestion du foncier industriel
En outre, dans son allocution à l’ouverture de la rencontre Gouvernement-walis, le ministre de l’Industrie a annoncé la préparation de nouveaux textes juridiques destinés à assainir et rationaliser la gestion du foncier industriel.
Ces textes permettront de définir les modalités d’octroi et de gestion des assiettes foncières destinées aux projets d’investissement, a indiqué M. Aït Ali Braham
Il sera également question, selon le ministre, de créer de nouvelles zones en fonction des moyens disponibles et les besoins de développement de chaque région.
La gestion des zones industrielles fera elle aussi l’objet d’une révision à travers l’association des opérateurs privés qui y activent, a ajouté le ministre de l’Industrie.
Révision de tous les textes relatifs à l’investissement
Concernant l’investissement, M. Aït Ali Braham a fait état du lancement de la révision de tous les textes pour trouver de plus grandes garanties pour les investisseurs locaux et les protéger et réduire l’intervention de l’administration dans l’acte d’investissement ».
Pour le ministre, l’encadrement juridique actuel figure parmi « les principaux obstacles à l’investissement » car il « renforce les phénomènes de la bureaucratie, de la corruption et des investissements fictifs, au détriment du véritable investissement ».
Par ailleurs, il a appelé à déployer davantage d’efforts pour valoriser les ressources minières et relancer les activités de prospection dans ce domaine.