De plus belle, la situation de blocage et de contestation reprend du poil de la bête, alors que le gouvernement Djerrad , semble confondre vitesse et précipitation.
Entre préparation de la révision de la constitution, les consultations pour un dialogue national, et prochaine présentation du plan d’action, le président de la République mène en parallèle une activité politique intense, entamé depuis les premières heures de son investiture, une bataille sur tous les fronts.
De son coté, la contestation populaire, s’inscrit plus que jamais, comme un réel mouvement de révolte, comme l’ont montré les dernières marches pacifique du mardi et du vendredi, actant avec force et qui a bientôt bouclé une année de protestation.
Devant deux mois de nouvelle gouvernance ou tous les grands dossiers ont été mis sur la table, le gouvernement n’a rechigné devant aucun effort, pour faire montrer sa bonne volonté à opérer un changement radical, et impacter positivement sur le quotidien des citoyens. Des décisions et des mesures ont été annoncé dans de grandes lignes du plan d’action, et s’orientent essentiellement, sur la relance de l’appareil économique, en instaurant une justice sociale, à travers des reformes profondes, notamment dans le système de gouvernance.
Cela étant, l’équation semble trop ardue à résoudre, du fait, qu’en plus des anciennes urgences qui s’imposent, en l’occurrence, rétablir les équilibres financiers et remettre les indicateurs économiques au vert, le gouvernement Tebboune, est confronté en même temps a marqué sa présence par des premiers signes palpables de changement sur le terrain.
Certes les différents mouvements dans des corps tel que la justice ou les walis, en plus des nouvelles nominations à la tète de grandes institutions, s’apparentent à une opération d’assainissement qui vise à faire sauter tous les fusibles administratifs de l’ancien régime, mais les vielles pratiques semblent résister.
Contre toute attente, au demeurant, les similitudes dans les discours avec les gouvernements précédents, n’a d’égal, que l’importance du cumul des problèmes non résolus. Ce, en dépit d’une franchise dans l’acte et dans le verbe hautement ressentie chez le président de la république et son équipe.
Du cote de la contestation populaire, ce n’est pas mieux. Divisé entre deux visions foncièrement opposées, la rue qui n’ pas arrêter de manifester sa colère depuis prés d’une année, paye inlassablement le prix de la longévité. Les observateurs, les démocrates comme les islamistes sont venus se substituer à la voix du peuple, qui a caractérisé les premières marches. Ils finiront par déteindre de toutes leurs nuances sur ce qui devait être, un chemin tracé par le peuple, pour arriver à décider seul de son destin.
Inextricablement, le pays se déchire dans la fragilité de deux camps, ou le gouvernement qui se trouve sous le stress d’une course à la montre, pour marquer en lettres d’or sa légitimité à travers la naissance d’une nouvelle république, se heurte, à un mouvement de révolte, qui, accablé par le poids des désillusions, ne prête crédit, et ne reconnait que la véracité des actes