AccueilénergieLe pétrole replonge face aux risques d'une demande chinoise en berne

Le pétrole replonge face aux risques d’une demande chinoise en berne

Date:

- Advertisement -

Les prix du pétrole repartaient à la baisse jeudi, marqués par la propagation du coronavirus en Chine et ses conséquences sur la demande intérieure du premier importateur mondial d’hydrocarbures.

Vers 17h Gmt, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 75,65 dollars  à Londres, en baisse de 2,14% par rapport à la clôture de mercredi.

A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance perdait 1,86% à 52,34 dollars. « L’inquiétude autour de la propagation du coronavirus en Chine et la hausse des stocks américains » sont les principaux facteurs qui pèsent sur les prix, a estimé Al Stanton, analyste de RBC.

Le bilan de l’épidémie de pneumonie virale s’est alourdi à 170 morts jeudi en Chine et les contaminations s’élèvent désormais à environ 7.700 cas, soit davantage que le nombre – 5.327 – des malades du Syndrome respiratoire aigu sévère (Sras).

Les mesures drastiques prises par les autorités comme l’isolement de Wuhan, la métropole du centre de la Chine d’où est partie l’épidémie, et celui de la quasi-totalité de la province environnante du Hubei, font craindre des conséquences économiques importantes pour le pays déjà affaibli par près de deux ans de guerre commerciale contre les États-Unis.

En augmentant plus que prévu la semaine dernière aux États-Unis, selon le rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), les stocks de pétrole brut n’ont pas permis de corriger la tendance à la baisse et les cours actuels sont proches de ceux du début de semaine lorsque l’or noir avait franchi des plus bas depuis le mois d’octobre.

En réaction, « l’OPEP se tient prête pour avancer sa prochaine réunion en février pour contrer la baisse de la demande et des prix« , selon des rumeurs de marché rapportées par Bjarne Schieldrop, analyste de SEB.

Les coupes volontaires de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pourraient être prolongées jusqu’à juin, contre mars actuellement.

Afp

- Advertisement -
Articles associés

Derniers articles