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Pourquoi le GNL algérien peine à s’imposer en Asie ?

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Alors que l’Algérie et la Turquie ont signé un accord d’approvisionnement en GNL jusqu’en 2024, le GNL d’origine algérienne peine à s’imposer sur le marché asiatique malgré une extension du pays dans le trading spot, c’est ce qu’a rapporté hier le site Interfaxenergy.

La raison de ce désintérêt du marché asiatique pour le GNL algérien, est selon le site spécialisé dans l’énergie, l’intensification de la « concurrence de fournisseurs tels que l’Australie, le Qatar, les États-Unis et la Russie constituera un obstacle majeur à la popularité du GNL algérien auprès des consommateurs asiatiques ».

Le continent européen devrait ainsi rester le plus grand consommateur de GNL algérien au cours des prochaines années. En effet, l’Algérie a exporté 7,46 tonnes de carburant vers l’Europe en 2019, marquant une augmentation en glissement annuel de 26,4%.

En plus des cargaisons expédiées vers l’Europe, l’Algérie a également envoyé 4,52 tonnes de carburant aux pays du Moyen-Orient et d’Afrique l’année dernière, soit une hausse d’environ 16% sur une base annuelle.

Cependant, 4,45 tonnes de cette quantité ont été expédiées uniquement en Turquie, le Koweït étant la seule autre destination de la région pour le GNL algérien, explique le même site.

L’Algérie n’a toutefois envoyé que 0,88 tonne de carburant vers les pays asiatiques au cours de l’année. En 2018, ce chiffre n’était que de 0,42 mt. Les faibles volumes soulignent encore les défis auxquels est confronté le GNL algérien sur le marché asiatique, conclut le même site.

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