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Les prix du pétrole ont terminé la semaine à leur plus bas niveau depuis fin octobre

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Les prix du pétrole ont terminé vendredi à leur plus bas niveau depuis fin octobre après une semaine chahutée, dominée par les inquiétudes pesant sur la demande mondiale en or noir face à la propagation d’un virus mortel en Chine.

A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance, a perdu 1,40 dollar, ou 2,5%, pour clôturer à 54,19 dollars.

Le baril de Brent a clôturé à 60,62 dollars soit un recul de 2,29% par rapport à jeudi.
Après quatre séances consécutives de baisse, le Brent accuse un repli de 6,4% sur la semaine, sa plus forte chute hebdomadaire depuis fin 2018, et le WTI de 7,4%. « Malgré l’annonce d’une baisse surprise des stocks de brut américain (jeudi), ainsi que la perte d’exportations de pétrole libyen (en début de semaine), la Chine continue de dominer les échanges à court terme« , remarque Robbie Fraser de Schneider Electric en soulignant que le pays est le premier importateur mondial de brut.

Pékin a intensifié vendredi ses efforts pour contenir la propagation du nouveau virus, qui au dernier bilan vendredi avait tué 26 personnes, avec le confinement de plus de 40 millions de personnes dans la province du Hubei, autour de l’épicentre de l’épidémie virale. Nombre de festivités pour le Nouvel An lunaire samedi ont aussi été annulées.

Deux cas ont été confirmés en France, les premiers en Europe, et un deuxième cas a été confirmé aux États-Unis.

Les acteurs du marché pétrolier s’inquiètent des conséquences des restrictions de déplacements, qui freinent la consommation d’essence et ralentissent toute l’activité.

La demande mondiale pourrait baisser de 150.000 barils par jour au cours des deux prochains mois, selon le scénario le plus probable, a calculé Claudio Galimberti de S&P Global Platts.
Déjà, les restrictions imposées depuis jeudi dans la province du Hubei « devraient coûter entre 50.000 et 70.000 barils par jour en termes de demande locale, répartis presque également entre la demande d’essence, de diesel et de kérosène, pendant toute la durée du confinement« , détaille-t-il. « Si un ralentissement économique important devait s’ensuivre du fait de la propagation du virus, alors l’impact global sur la demande pourrait dépasser les 700.000 barils par jour« , ajoute-t-il en précisant qu’il s’agirait du « pire des scénarios« .

Au plus fort de l’épidémie du Sras au deuxième trimestre 2003, la demande en brut avait baissé de 300.000 barils par jour, rappelle M. Galimberti. « Ce repli n’avait toutefois pas eu un impact significatif sur la croissance de la demande chinoise en pétrole sur l’ensemble de l’année« , note-t-il. Il est toutefois difficile pour l’instant « de savoir si la peur est justifiée et comment elle va réellement affecter la demande en pétrole« , a relativisé Carlo Alberto De Casa, de Activtrade.

Afp

Les prix du pétrole ont terminé vendredi à leur plus bas niveau depuis fin octobre après une semaine chahutée, dominée par les inquiétudes pesant sur la demande mondiale en or noir face à la propagation d’un virus mortel en Chine.

A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance, a perdu 1,40 dollar, ou 2,5%, pour clôturer à 54,19 dollars.

Le baril de Brent a clôturé à 60,62 dollars soit un recul de 2,29% par rapport à jeudi.
Après quatre séances consécutives de baisse, le Brent accuse un repli de 6,4% sur la semaine, sa plus forte chute hebdomadaire depuis fin 2018, et le WTI de 7,4%. « Malgré l’annonce d’une baisse surprise des stocks de brut américain (jeudi), ainsi que la perte d’exportations de pétrole libyen (en début de semaine), la Chine continue de dominer les échanges à court terme« , remarque Robbie Fraser de Schneider Electric en soulignant que le pays est le premier importateur mondial de brut.

Pékin a intensifié vendredi ses efforts pour contenir la propagation du nouveau virus, qui au dernier bilan vendredi avait tué 26 personnes, avec le confinement de plus de 40 millions de personnes dans la province du Hubei, autour de l’épicentre de l’épidémie virale. Nombre de festivités pour le Nouvel An lunaire samedi ont aussi été annulées.

Deux cas ont été confirmés en France, les premiers en Europe, et un deuxième cas a été confirmé aux États-Unis.

Les acteurs du marché pétrolier s’inquiètent des conséquences des restrictions de déplacements, qui freinent la consommation d’essence et ralentissent toute l’activité.

La demande mondiale pourrait baisser de 150.000 barils par jour au cours des deux prochains mois, selon le scénario le plus probable, a calculé Claudio Galimberti de S&P Global Platts.
Déjà, les restrictions imposées depuis jeudi dans la province du Hubei « devraient coûter entre 50.000 et 70.000 barils par jour en termes de demande locale, répartis presque également entre la demande d’essence, de diesel et de kérosène, pendant toute la durée du confinement« , détaille-t-il. « Si un ralentissement économique important devait s’ensuivre du fait de la propagation du virus, alors l’impact global sur la demande pourrait dépasser les 700.000 barils par jour« , ajoute-t-il en précisant qu’il s’agirait du « pire des scénarios« .

Au plus fort de l’épidémie du Sras au deuxième trimestre 2003, la demande en brut avait baissé de 300.000 barils par jour, rappelle M. Galimberti. « Ce repli n’avait toutefois pas eu un impact significatif sur la croissance de la demande chinoise en pétrole sur l’ensemble de l’année« , note-t-il. Il est toutefois difficile pour l’instant « de savoir si la peur est justifiée et comment elle va réellement affecter la demande en pétrole« , a relativisé Carlo Alberto De Casa, de Activtrade.

Afp

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