Ce lundi 20 janvier s’ouvre à Londres, un sommet Afrique-Royaume-Uni sur initiative du gouvernement britannique. Objectif affiché par le pays, resserrer ses liens avec ses partenaires africains à la veille de sa sortie de l’Union européenne.
Plus d’une vingtaine de pays africains sont attendus pour répondre à l’appel de Boris Johnson. Pour le Premier ministre britannique, l’enjeu est surtout de protéger les relations économiques du Royaume-Uni avec les pays africains, tout en faisant des investissements sur le continent noir, un nouveau levier de croissance pour le pays. Plusieurs milliards de dollars d’accords d’investissements sont d’ailleurs attendus dans le cadre de la nouvelle rencontre.
Ces derniers mois, le pays a renégocié plusieurs de ses accords commerciaux initialement conclus avec ses pairs africains. Lors d’une tournée africaine en 2018, l’ancienne Première ministre, Teresa May, avait annoncé son intention de faire du Royaume-Uni, le premier investisseur des pays du G7 en Afrique d’ici 2022. Une ambition qui semble-t-il, est portée par son successeur.
Pour les pays africains très courtisés ces dernières années par les grandes puissances mondiales (Chine, USA, Japon, Allemagne) notamment pour la taille de leur marché et leur potentiel de croissance, cette rencontre offre des perspectives nouvelles de financement des nombreux projets de développement annoncés par les gouvernements. Des études ont d’ailleurs montré que l’Afrique pourrait tirer parti du Brexit dans plusieurs domaines. D’après un rapport de la CNUCED, un « Brexit dur » (sortie de l’UE sans accord) pourrait par exemple rapporter jusqu’à 3,24 milliards $ aux pays du continent.
Ecofin