Air France et sa filiale low cost Transavia sont les plus grands gagnants de la redistribution des créneaux des droits de trafic (spots) laissés par Aigle Azur, suite à son dépôt de bilan en septembre dernier.
La liquidation judiciaire d’Aigle Azur va finalement profiter à Air France et sa filiale Transavia, qui ont récupéré la plus grosse part des spots entre la France et l’Algérie, a rapporté hier le média français Les Echos.
Air France, qui opère déjà 30 vols par semaine entre Paris et Alger et qui vient d’annoncer l’ouverture d’une desserte au départ d’Orly, a obtenu des droits de trafic supplémentaires pour Alger au départ de Marseille, Nice et Toulouse, ainsi qu’entre Toulouse et Oran.
Quant à Transavia, qui dessert déjà Alger au départ de Nantes et de Lyon, elle se taille la part du lion sur les dessertes entre l’Algérie et la France. Le filiale low cost d’Air France récupère ainsi les liaisons au départ d’Orly vers Constantine, Sétif, Oran et Tlemcen. Ce n’est pas tout. Transavia obtient aussi les vols de Lyon à destination de Béjaïa, Constantine et Oran.
La compagnie ASL a également obtenu des droits de trafic pour Alger au départ de Lyon, Lille, ainsi que pour Lille-Oran et Paris-Annaba. Mais ASL, qui avait postulé pour récupérer les spots d’Aigle Azur à Orly, visait plutôt Bejaia et Oran au départ d’Orly. La compagnie low-cost espagnole Volotea a obtenu des vols au départ de Bordeaux, Marseille et Lyon pour des villes secondaires algériennes, à l’exception de Bordeaux-Alger.
Pour rappel, le tribunal de commerce d’Ivry, en France, a placé en septembre dernier Aigle Azur en situation de liquidation avec cessation d’activité, en l’absence d’offres de reprise viables. Elle laisse sur le carreau 1150 personnes, 800 basés en France, 350 en Algérie.