Les forces du pacte de l’alternative démocratique (PAD) ont estimé ce mardi 14 janvier que la décision du pouvoir de réviser la Constitution « s’inscrit en droite ligne des manœuvres visant à organiser le sauvetage du système », rejetant un « nouveau coup de force » de ce dernier.
« Le pouvoir de fait issu du coup de force du 12/12/2019 a installé une commission d’experts désignés pour préparer une énième « révision constitutionnelle » et a entamé des « consultations » pour légitimer sa feuille de route », lit-on dans un communiqué du PAD rendu public.
Pour les forces du PAD « cette décision lourde de sens s’inscrit en droite ligne des manœuvres visant à organiser le sauvetage du système rejeté par l’immense majorité qui réclame son départ sans discontinuité depuis 11 mois ».
Les forces du pacte de l’alternative démocratique (PAD) « attachées à la mise en place d’un processus constituant souverain », rejettent « ce nouveau coup de force du système. Elles exigent que soit entendue la revendication légitime de souveraineté populaire pleine et entière exprimée avec force depuis 47 semaines par des millions d’Algériennes et d’Algériens », ajoute le communiqué.
Les forces du pas exigent que « prennent fin sans délai toutes les pratiques antidémocratiques du régime, que cesse la répression, que soient libérés (es) et réhabilités (es) tous les détenus politiques et d’opinion, qu’il soit mis fin au dispositif répressif en place, que cesse le harcèlement judiciaire et que soit libéré le champ politique et médiatique ».
« Le pouvoir constituant doit revenir au peuple qui l’exerce à travers les instruments démocratiques dont il se dotera souverainement », estime les forces du PAD.
« Plus que jamais, les forces du PAD réaffirment leur engagement au sein de la révolution pacifique. Elles restent mobilisées pour la réalisation de ses objectifs », conclut le communiqué.