Le montant de l’argent qui circule dans l’informel suscite toujours des interrogations dans la classe économique. Les montants annoncés par les autorités monétaires qui sont de l’ordre de 4000 milliards de dinars sont loin de la réalité, a indiqué ce mardi le président du Forum des chefs d’entreprises FCE, Samy Agli.
Selon lui, le montant de l’argent qui circule dans l’informel dépasse les 80 milliards de dollars. Intervenant lors du débat organisé par le FCE sur les nouvelles dispositions fiscales de la loi de finance 2020, le président du FCE, a indiqué que les dispositions fiscales prises dans la LF 2020, n’encouragent pas la déclaration fiscale et par conséquent les investisseurs poursuivent le travail dans l’informel pour être concurrentiels.
Agli a indiqué que le recours au financement extérieur est une perte du temps, le fait que l’argent nécessaire pour financer l’investissement se trouve dans l’informel.
De ce fait, Samy Agli a plaidé pour un civisme fiscal où il y ‘aurai une contre partie d’un service rendu contre le paiement de l’impôt. Pour atteindre cet objectif il faut absolument mettre en place un nouveau dispositif un mécanisme qui permettra de trouver une solution pour attirer l’argent de l’informel.
Le président du FCE a souhaité que la loi de finance qui est préparée par l’ancien gouvernement soit amendée part une loi de finance complémentaire au cours de l’année pour introduire la promesse du président de la République, entre autre la suppression de la TAP (Taxe sur l’Activité Professionnelle).
En effet, les autorités ont auparavant effectué plusieurs tentatives de bancariser les grandes sommes d‘argent qui circulent dans l’informel mais en vain.