Depuis vendredi, le baril de Brent a poursuivi sa hausse spectaculaire pour s’échanger à plus de 70 dollars, grâce à l’intensification des tensions entre les États-Unis et la République Islamique d’Iran. C’est son plus haut niveau depuis mai 2019. La spirale des tensions fait craindre une conflagration majeure au Moyen-Orient. En cas d’ouverture des hostilités, l’offre pourrait être limitée en Irak et en Iran, tous deux grands producteurs de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Le leader suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei a promis une « sévère vengeance » pour la mort du général Soleimani, décédé dans un raid ordonné par Donald Trump. De son côté, le président américain a averti que les États-Unis cibleront 52 sites en Iran et les frapperont « très vite et très fort » si le pays attaque les intérêts américains.
Par ailleurs, Téhéran a annoncé que son programme nucléaire n’aurait désormais « aucune limite » en ce qui concerne l’enrichissement de l’uranium.
Le monde entier retient son souffle vis-à-vis de ce qui s’annonce comme un potentiel conflit d’une ampleur inégalée dans la région.
Ecofin