C’est hier soir que le président du MSP, Abdarezak Makri a réagi à la formation du nouveau gouvernement, en donnant une lecture sans réserve sur l’équipe formée par, le Premier ministre, Abdelaziz Djerrad.
Dans ses remarques sur la formation de l’équipe de gouvernement, Abderezzak Makri a soulevé plusieurs points positifs et cela malgré que « nous avons quelques réserves dans la formation gouvernementale, mais nous avons dit laisser le groupe travailler et leur donner la chance », a indiqué le président du MSP dans une note publiée sur facebook.
Pour ce qui est jugé positif dans l’équipe figure « la nomination de personnages qui étaient des opposants au régime et aux élections ». Toutefois, il s’est étonné de « la nomination de certains personnages qui ont été rejetés et combattus auparavant, par le courant qui a défendu les élections ».
Par ailleurs Makri a considéré comme positif le fait de s’ouvrir à l’opposition et cela « même en tant que personnes » parce que cela « aide à calmer, jusqu’à ce que les intentions réelles se manifestent ». Le second point positif consiste dans le fait que cela brise « les tendances de la différence entre les Algériens, notamment pour ceux qui ont une mauvaise foi ».
Cette nomination constitue aussi une « gifle incroyable pour les opportunistes les lâches et à ceux qui rejettent l’idée de l’opposition politique au régime », a estimé Makri qui confirme que ces nominations ont montré que même « l’intérêt personnel peut se réaliser avec le courage, et une forte opposition aux régimes sans avoir besoin d’un comportement opportuniste lâche ou paresseux ».
Pire encore, le président de la formation islamiste, MSP, a considéré que la formation gouvernementale a confirmé que les partisans du courant « badissiste-novembriste », qui ont pris le monopole de ce slogan et qui voulait nous convaincre qu’il y a une force à l’intérieur du pouvoir qui leur permettra de réaliser leurs rêves et éliminer leurs adversaires sans relâche, vivent un grand leurre.
Ces nominations qui ont fait passer « certaines personnes du statut d’opposant à l’acceptation du ministère ont dévoilé certaines minorités idéologiques qui ont des adversités politiques profondes », cette minorité qui « ne cesse de s’en prendre au MSP l’accusant d’avoir accepté l’appel au dialogue comme tout parti d’opposition dans le monde », a-t-il déploré. Car ce dialogue dans lequel il « s’est engagé plus tôt après les élections, des personnalités d’opposition prestigieuse comme Ahmed Benbitour, Abdelaziz Rehabi, et d’autres », a t-il conclu.
