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« Gaïd Salah aurait pu se placer à la tête du pays, mais il avait refusé »

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S’exprimant, aujourd’hui, sur la radio chaine 3, l’analyste politique Ramdane Hamlat a confié que le général-major Ahmed Gaïd Salah, décédé lundi, avait eu l’opportunité, au début du Hirak, de se placer à la tête du pays, à l’exemple de l’actuel chef de l’État égyptien, « mais il avait refusé ».

Hamlat rappelle qu’en réponse aux revendications du mouvement de contestation populaire, le défunt a fait activer la justice pour mettre aux arrêts et juger quelques 1.000 cadres impliqués dans des détournements de biens de l’État, parmi lesquels figurent de hauts responsables politiques jusque-là « intouchables ».

Il affirme également que la stabilité de l’Algérie, a, de tout temps, été la « priorité », de Gaïd Salah, de même, indique-t-il, qu’elle était perçue par lui comme « une ligne rouge », que les puissances cherchant à s’ingérer dans ses affaires intérieures ne devaient jamais dépasser.

« Les tentatives de ces puissances pour déstabiliser l’Armée algérienne datent de très loin, plus précisément dans le courant des années sombres de 90, mais elles n’ont jamais réussi », ajoute-t-il.

L’ANP, tient-il encore à souligner, outre qu’elle a « démontré ses capacités en matière de gestion de crise », est une armée soudée, disciplinée, aguerrie, s’inspirant de l’exemple de la guerre de libération, que personne, ajoute-t-il, ne pourra infiltrer « pour la disloquer ou la déstabiliser ».

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