Malgré les vacances universitaires, la mobilisation des étudiants reste intacte lors du 44e mardi de contestation. Ils étaient des milliers à sortir ce mardi dans les différentes régions du pays pour poursuivre la pression, jusqu’à l’obtention des revendications du mouvement populaire.
À Alger comme dans plusieurs autres wilayas, les étudiants accompagnés par plusieurs citoyens sont sortis dans les rues pour manifester encore et maintenir la pression.
Avec l’évolution de la situation politique dans le pays, suite à l’élection d’un président de la République, les étudiants ont appelé à un changement profond dans le système politique et de gouvernance.
À la capitale, ils étaient des milliers à sillonner les rues d’Alger pour réclamer le changement. Les étudiants ont exigé le départ des figures de l’ancien système, ainsi que la libération des détenus d’opinion. Ils ont aussi dénoncé la tenue des élections présidentielle, qui étaient « fraudées ». Les étudiants ont aussi réclamé la l’indépendance de la justice et de la presse.
Les étudiants ont profité aussi de la célébration de la quatrième année du décès de président du FFS, Hocine Ait Ahmed, en lui rendant un hommage.
En Kabylie, des milliers d’étudiants n’ont pas manqué aussi au rendez-vous, et se sont déplacé en ville pour prendre part aux différentes marches dans la wilaya de Tizi Ouzou, Bouira et Béjaïa. Les revendications étaient les mêmes que ceux de leurs camarade de la capitale, et rejettent l’appel au dialogue pour lancé par le président de la République envers le Hirak.
Avec cette mobilisation, les étudiants confirme leurs déterminations aller jusqu’au bout de leur revendications, ainsi que celles du mouvement populaire.