Le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) est décédé, lundi, des suites d’un arrêt cardiaque en son domicile à l’âge de 80 ans, a indiqué un communiqué de la présidence de la République, dont voici le texte intégral:
« Le président de la République, ministre de la Défense nationale, Chef suprême des Forces armées, M. Abdelmadjid Tebboune annonce, avec profonde affliction, le décès du moudjahid général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), survenu lundi 23 décembre 2019 à 6h00 du matin des suites d’un arrêt cardiaque en son domicile avant d’être transféré à l’Hôpital central de l’Armée de Aïn Naadja.
L’Algérie perd, en cette douloureuse circonstance, l’un de ses vaillants héros qui est resté jusqu’à sa dernière heure fidèle à son parcours riche en grands sacrifices qu’il n’a eu de cesse de consentir depuis son adhésion, dès son jeune âge, aux rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) au sein de laquelle il a gravi les échelons en tant que soldat, officier puis commandant moudjahid, loyal à sa patrie et à son peuple.
C’est là une douloureuse et tragique épreuve pour l’Algérie qui fait ses adieux en cette période ‘et subitement’, à un commandant militaire aux qualités de Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le moudjahid qui s’est montré fidèle au serment dans une conjoncture des plus difficiles que le pays a eu à traverser.
Gratifié par Allah de sagesse, de clairvoyance, de pureté et de fidélité à l’Algérie et aux valeureux chouhada, le défunt s’est attelé fidèlement à assurer un accompagnement national pour conduire l’Algérie à bon port, dans la sécurité et la stabilité.
L’Histoire écrira en lettres d’or les hauts faits du Général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah que Dieu le Tout-Puissant ait son âme parmi les martyrs et les saints. ‘A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons’ ».