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Dialogue avec le pouvoir : La mise au point de Soufiane Djilali

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Dans un communiqué publié ce dimanche soir sur sa page Facebook, le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali a apporté une mise au point quant aux allégations le disant vouloir dialoguer avec le pouvoir, notamment, après « la main tendue » au Hirak par le président Abdelmadjid Tebboune.

Soufiane Djilali fait état dans son communiqué d' »une attaque en règle a été déclenchée contre Jil Jadid et moi-même dans les réseaux sociaux comme peu de partis ou de personnages publics ont eu droit ».

Voici le texte du communiqué :

« Mise au point !

Depuis plusieurs jours, une attaque en règle a été déclenchée contre Jil Jadid et moi-même dans les réseaux sociaux comme peu de partis ou de personnages publics ont eu droit.

Mais qu’est-ce qui a pu justifier une telle avalanche de critiques qui se veulent les plus offensantes et les plus brutales les unes plus que les autres ?

S’il est naturel que des citoyens s’interrogent sur les positions des partis politiques, les débattent et parfois les critiquent, il est évident qu’aujourd’hui nous sommes devant une cabale organisée et concertée de très grande ampleur, avec une forme abjecte de haine, de mensonge et de violence.

Le niveau des manipulations et des attaques grossières montrent à l’évidence qu’il ne s’agit pas là d’un débat politique mais d’un règlement de compte dont l’objectif est la tentative (stérile d’ailleurs) de détruire un parti politique qui gêne trop d’intérêts.

Viendra le moment où toutes les vérités apparaîtront d’elles-mêmes.

Ce « post » ne s’adressera pas donc aux détracteurs professionnels mais aux citoyens sincères qui ont été troublés par tant de férocité gratuite et tant de malveillance infâme de la part de pseudo démocrates, en réalité les héritiers des chemises noires et des anarchistes populistes.

Au final, que reproche-t-on à Jil Jadid ?
Avoir posé les conditions d’un dialogue avec le pouvoir en exigeant la libération des détenus d’opinion, l’ouverture des médias et de la vie politique ?

Rappelons seulement que ces exigences ont été formulées pour la première fois et officiellement par Jil Jadid, le 6 Juillet lors de la conférence des partis politiques et de la société civile. Jil Jadid a alors été violemment attaqué par les mêmes réseaux sociaux pour avoir pris part à cette conférence. Le plus abject est que des personnes ayant participé elles-mêmes à ce conclave ainsi que des organisations satellites des partis boycotteurs, ont traité Jil Jadid de « traitre » pour avoir été présent, pourtant en simple invité. Les exigences de Jil Jadid ont été pourtant reprises systématiquement par les autres partis politiques et les personnalités indépendantes sans susciter la moindre critique.

Dans la déclaration de Jil Jadid du 17 décembre (le document est publié, ainsi que la vidéo de l’ensemble de la conférence de presse) qui a causé autant de hargne à son encontre, il est dit :

1) Jil Jadid n’accepte aucun dialogue si les détenus d’opinion ne sont pas libérés au préalable,
2) Jil Jadid n’acceptera aucun poste ministériel avant une élection libre et transparente qui lui donnerait la légitimité d’y prétendre,
3) Que Jil Jadid ne représente pas le Hirak et ne parle qu’en son nom et au nom de celles et ceux qui lui font confiance,
4) Que le Hirak doit maintenir la pression sur le pouvoir pour que celui-ci fasse les concessions nécessaires à la construction de l’Etat de droit,
5) Que le Hirak doit s’organiser selon les tendances et les programmes dans la pluralité selon un processus démocratique et non pas dans une structure unique,
6) Que s’il devait y avoir dialogue, il devrait se faire avec toute la société politique sans exclusion.
7) Enfin que le dialogue doit être fait pour aider le pouvoir à s’en aller et non pas à rester.

J’invite ainsi les personnes honnêtes à consulter le document pour ensuite juger.
Ces quelques points semblent avoir donc bouleversé les gardiens du temple hirakiste auto proclamés et qu’ils cherchent à mettre sous leur parrainage.

Mais toute personne objective pourrait se poser les questions suivantes :

Question 1: Pourquoi les autres partis politiques et les personnalités qui ont répété mot à mot les positions de Jil Jadid (je dis bien répété), ne sont-ils pas attaqués ?
Question 2 : Lorsque les partis auxquels appartiennent ces fachos iront dialoguer avec le nouveau pouvoir, auront-ils droit à ces mêmes attaques ?
Question 3 : Comment se fait-il que les partis qui ont toujours des députés dans cette assemblée croupion, qui touchent des subventions, des salaires et des prêts bancaires ahurissants, bénéficient gratuitement de sièges nationaux et de wilayas ne soient pas attaqués ?
Question 4 : Pourquoi ces pseudo opposants ne se sont pas offusqués lorsque des partis et des personnalités ont rencontrés Karim Younes en cachette et sous la condition que cela ne soit pas rendu publique ? Des photos et des témoins directs sont là ! Tout le gotha politique le sait.
Question 5 : Je lance le défi à ces pseudo-opposants qui n’ont été intéressés que par le râtelier du pouvoir et qui ont accepté d’être son instrument politique, de refuser le prochain dialogue et surtout de ne pas se présenter aux prochaines élections législatives qui en suivraient ! On fait la comédie de l’opposant mais on n’oublie pas ses petits intérêts, n’est-ce pas ?

Jil Jadid a fondé sa politique sur la transparence et l’honnêteté. Deux critères qui n’ont jamais fait partie des pratiques des imposteurs de la démocratie.

Jil Jadid est là. Il sera là parce que ses militants et ses cadres sont sincères. Parce que sa politique est rationnelle, loin du charlatanisme, des surfeurs sur les vagues.

Jil Jadid parle vrai avec des citoyens adultes et n’essaye pas de faire semblant de s’opposer pour pouvoir négocier sous la table.

Oui, Jil Jadid fera en sorte de convaincre ses concitoyens pour arriver à concrétiser, dans le cadre de la démocratie, la construction du pays et non pas sa destruction pour flatter un égo ou pour faire fortune.

Le parcours de chacun est clair. »

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