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44e vendredi: la rue rejette l’appel au dialogue lancé par Tebboune

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L’investiture d’Abdelmadjid Tebboune à la tête du pays, ne constitue pas une fin à la crise que traverse le pays, et les revendications de la rue demeurent intactes et les manifestants rejettent l’appel au dialogue lancé par le président.

Les manifestants savent très bien que le mouvement populaire passe par un test et ils ont levé le défis en affichant ce vendredi 20 décembre leur plus grande détermination à poursuivre la mobilisation et cela à travers les grandes marches organisées dans toutes les régions du pays.

Ce vendredi les yeux étaient tournées vers la capitale de l’Ouest, Oran, ou des manifestants ont été réprimé la semaine dernières, les citoyens de cette ville n’ont pas baissé les bras et ne se sont pas laissé intimidé, puisqu’ils étaient des milliers à sortir dans la rue et  dénoncé les agressions. Sous un dispositif policier important, les oranais ont aussi affiché leur rejet aux résultats des élections, et maintiennent leur détermination à un réel changement politique dans le pays. «  Wallah mana Habssin » on s’arrêtera jamais ont scandé les manifestants à Oran.

Mais auparavant, des citoyens ont distribué de la nourriture à la place du 1e novembre pour les premiers manifestants  qui arrivés  la marche, un geste de solidarité très marquant de cette journée entre les citoyens.

Les autres villes de l’Ouest, à l’instar de Tlemcen, Relizane, ou Sidi Bel Abbes, la population n’a pas été indifférente et elle a envahie les rues des villes pour réclamer un changement politique réel, et

En Kabylie, où la population a boycotté l’élection de la présidentielle du 12 décembre, les manifestants ont réitéré leur rejet à cette élection.  Dans la ville de Bejaia, c’est une marrée humaine qui est descendu dans la rue pour poursuivre les revendications de la révolution populaire et rejette l’appel lancé par le nouveau président au dialogue. «  Ni dialogue, ni consultation, le départ est la solution » ont scandé les manifestants.

Dans la ville de Tizi-Ouzou, c’est la même ambiance, la population a exigé le départ du système politique actuel, et ont demandé la libération des détenus d’opinion. Les manifestants ont aussi rejeté l’élection de Abdelmadjid Tebboune, et dénoncé «  l’élection passé sous la fraude».

Dans la Wilaya de Annaba, la cour de la révolution était pleine du monde ce vendredi. Les Annabis ont repris les slogans du Hirak contre l’Etat militaire, et pour un Etat civil. Les manifestants ont dénoncé aussi « la fraude aux élection ». « Allah akbar le vote Mzaouar » ont scandé les manifestants.

A Constantine, les manifestants ont rejeté la tenue des élections présidentielles, et ont demandé de libérer les prisonniers d’opinions. Les manifestants ont aussi refusé le dialogue « avec El Aissaba », comme une réponse à l’appel au dialogue lancé par le président Tebboune. C’était le meme cas aussi dans la wilaya de Oued Souf, ou les manifestants ont exigé le d »part du système politique.

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