L’association des nouveaux entrepreneurs, (New Entrepreneurship Organization, NEO), a finalisé l’acte de sa naissance créant un espace pour organiser les nouvelles idées innovantes dans le domaine de entrepreneuriat.
L’objectif de cette organisation est de «fédérer les start-ups et les acteurs de l’innovation» ainsi que de « favoriser les ponts entre les entrepreneurs, l’administration et la société civile». Un objectif qui passe par « diffuser les bonnes pratiques et militer pour la mise en place d’un cadre adéquat à l’entrepreneuriat et à l’innovation ».
Selon les fondateurs de NEO qui ont annoncé la tenue de l’assemblée générale constitutive de leur association (algerian New Entrepreneurship Organization), l’idée de la naissance de cette organisation découle du constat de la situation où « les jeunes entrepreneurs mais également tous les acteurs qui œuvrent au quotidien pour imposer de nouvelles pratiques dans leurs fonctions doivent disposer d’un espace commun pour échanger et faire des propositions » a précisé le communiqué de la NEO.
Confiant pour le grand potentiel existant dans l’Algérie en matière grise, le marché, les atouts concurrentiels, la NEO considère que l’Algérie pourra facilement jouer les premiers rôles dans le domaine de l’innovation et améliorer son classement au Global Innovation Index de l’OMPI, qui classe l’Algérie à la 113e place sur les 129 pays.
Pour transformer ce potentiel en réalité, la NEO suggère à ce que les « start-ups doivent être au centre de la stratégie algérienne de l’innovation, tout comme leurs écosystèmes qui incluent les jeunes cadres des institutions qui œuvrent et se battent pour une évolution de l’administration et une digitalisation des procédures».
Etant un acteur actif, la NEO prévoit notamment de « soumettre des propositions réglementaires et législatives et de participer à l’amélioration du cadre dans lequel évoluent les start-ups algériennes » et programme dans ses activité, un plan pour militer à un accès simplifié au financement des start-ups, de promouvoir l’émergence des structures d’accompagnement ou encore de proposer des moyens favorisant la numérisation du service public.