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Enseignement supérieur: Des mesures pour renforcer l’usage de l’anglais

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Le Comité sectoriel spécialisé dans le renforcement de l’usage de la langue anglaise a pris plusieurs mesures et programmé des activités à court, moyen et long termes, qui devront contribuer au développement de l’enseignement et l’usage de la langue anglaise dans les universités et les centres de formation spécialisés, d’après les recommandations contenues dans le rapport final du Comité spécialisé, publié, mardi, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tayeb Bouzid, sur sa page Facebook.

S’agissant des mesures devant être appliquées à court terme, le comité sectoriel a annoncé l’application, dès la prochaine rentrée universitaire, du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) pour le cycle doctorat.

Selon le comité, une attestation de niveau B2 doit être fournie pour le parachèvement des thèses de doctorat et leur soutenance, l’obtention d’une moyenne de 12/20 en langue anglaise au Baccalauréat, l’obtention d’une note 11/20 ou plus (sans rattrapage) pour accéder au cycle Master, outre l’augmentation du volume horaire à (3) heures, dont une heure et demi (01h30) de présence physique et 1h30 à distance.

Parmi les mesures prises, poursuit le comité, il sera procédé à la création d’écoles doctorales en anglais de spécialité dans les quatre coins du pays (Est, Centre, Ouest, Sud), la relance du Comité d’intensification de la langue anglaise qui se chargera de la réflexion, du suivi pédagogique et de la conception du contenu des programmes, des objectifs de formation, de la révision des approches et méthodes d’enseignement devant être mis en place, l’élaboration d’un calendrier de réunions du comité CPND pour l’actualisation des programmes de formation (profil d’inscription, contenu, pédagogie appropriée et profil du diplôme), ainsi que la révision des statuts des centres d’enseignement intensif des langues (CEIL).

Concernant les activités programmées à moyen terme, et afin de renforcer la langue anglaise, le comité a estimé impératif de former de nouveaux enseignants (stagiaires) à travers une politique pédagogique d’accompagnement et l’organisation d’ateliers de formation au profit des enseignants en vue de les accompagner au développement et à la restructuration des formations de spécialité dispensées en Anglais ainsi qu’au développement des projets innovants dans certaines universités, tout en évaluant ces expériences afin d’en obtenir l’écho et de capitaliser ses acquis.

Le comité a également préconisé la formation des enseignants dans la stratégie d’élaboration des programmes d’apprentissage en vue de répondre aux exigences et orientations du marché d’emploi et d’encourager la création « des Americain corners » dans nombre des universités du pays et le renforcement de la coopération avec « le British Council » à travers des programmes de coopération et des accords entre les établissements universitaires.

Dans le même sillage, le même comité a recommandé la création d’un service d’enseignement à distance, lequel sera équipé des moyens nécessaires et aura pour mission la formation des enseignants, la conception des cours d’Anglais via Internet, la relance de la dynamique des activités culturelles et éducatives au niveau des clubs d’Anglais et la réorientation de la coopération vers les pays anglophones, en sus de la conclusion d’accords de coopération et d’échange avec les organisations internationales.

Pour ce qui est des activités programmées à long terme, le comité a relevé l’importance d’atteindre l’objectif « l’Anglais pour tous en Licence », précisant que la réalisation de cet objectif « requiert une disponibilité urgente afin de satisfaire les besoins en la matière ».

Il a par ailleurs indiqué que la garantie d’un enseignement de qualité (L1, L2, L3) dans toutes les spécialités nécessitait « la formation des dizaines de milliers d’enseignants de l’Anglais », soulignant qu’il « s’agit de la seule condition nécessaire qui permettra à la langue anglaise d’occuper une place prépondérante au sein de l’université algérienne avec l’arrivée de nouveaux bacheliers bien formés en cette langue ».

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