L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a assuré mercredi que le vote de la communauté nationale établie à l’étranger ainsi que dans les bureaux itinérants, pour l’élection présidentielle du 12 décembre, se poursuivait de « manière régulière » et « dans de bonnes conditions ». Il a évoqué un taux de participation de 20% à l’étranger et 30% dans les bureaux itinérants jusqu’à mardi à 16H00.
Mohamed-Chérif Belmihoub, membre de l’ANIE, a souligné que le vote de la communauté nationale établie à l’étranger, qui a débuté samedi dernier, et celui des bureaux itinérants, entamé lundi, se poursuit de « manière régulière » et « dans de bonnes conditions, conformes à la loi électorale ».
Le taux de participation a atteint respectivement 20% et 30% à l’étranger et dans les bureaux itinérants
Précisant que l’ANIE n’a enregistré « aucune interférence » de la part de l’administration dans le processus électoral, le même responsable a indiqué, sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio nationale, que « le taux de participation enregistré, jusqu’à hier à 16h00, au niveau de la communauté nationale établie à l’étranger a atteint les 20%, tandis que celui des bureaux itinérants a dépassé les 30% ».
Affirmant que l’opération de vote continuera demain jusqu’à 19H00, le représentant de l’ANIE a, en outre, dressé un premier bilan sur les manifestations qui ont eu lieu devant les centres de vote à l’étranger pour empêcher les électeurs de se rendre aux urnes afin d’élire le futur président de la République parmi les cinq candidats en lice.
Vote à l’étranger : Trois cas de bureaux violés !
Minimisant leur ampleur, il a précisé à ce propos que le vote s’est déroulé dans des « conditions acceptables » dans les quatre circonscriptions installées en France, notamment dans le sud, au Centre (Lyon), la région parisienne et le nord.
Rappelant que 914 308 électeurs algériens établis à l’étranger sont inscrits dans les fichiers des consulats, M. Belmihoub a affirmé que sur ce nombre, près de 75% des électeurs vivent en France, dont 50% sont enregistrés dans la région parisienne.
« Nous avons eu trois cas de bureaux violés, à savoir Blois, Malakoff (Paris) et à un degré moindre à Bobigny. Des manifestants ont saccagé des bureaux de vote, mais les services diplomatiques ont rapatrié les bureaux de vote vers des consulats pour mieux sécuriser l’opération », a-t-il fait savoir invitant à l’occasion les manifestants hostiles au scrutin à « respecter les règles de la démocratie de laisser les électeurs s’exprimer librement ».