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Pétrole : les pays de l’Opep ont moins pompé en novembre, Arabie en tête

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L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui vient de décider de nouvelles baisses de sa production, a pompé un peu moins de brut le mois dernier, avec un effort particulier de l’Arabie saoudite, a-t-elle annoncé mercredi.

La production de brut totale du cartel a reculé de 193.000 barils par jour en novembre par rapport au mois précédent, pour atteindre 29,551 millions de barils par jour (mbj), selon des sources secondaires (indirectes) citées par l’OPEP dans son rapport mensuel sur le pétrole.

C’est l’Arabie saoudite, chef de file de l’OPEP, qui a le plus contribué à cette baisse avec 151.000 barils par jour pompés en moins sur son territoire le mois dernier.

Les pays de l’OPEP et leurs alliés – dont la Russie – réduisent volontairement leur production afin de soutenir les cours du brut. Les partenaires ont trouvé vendredi dernier un accord pour réduire encore leur production d’au moins 500.000 barils par jour. A ce nouvel objectif s’ajouteront des baisses « volontaires et supplémentaires » de plusieurs producteurs, dont le Royaume saoudien qui promet une réduction de 400.000 barils supplémentaires.

La production saoudienne de novembre (9,85 mbj) reste supérieure à celle de septembre (8,796 mbj) mais ce mois avait été marqué par des attaques contre des installations pétrolières du pays. Elle avait ensuite nettement augmenté entre septembre et octobre.

Soutenir les cours s’avère actuellement une tâche ardue pour l’OPEP. Le baril de Brent

Le marché est en effet abondamment approvisionné par des pays extérieurs au cartel, essentiellement les États-Unis, qui pompent massivement des pétroles de schiste.

Toutefois « la croissance de l’offre non-OPEP en 2019 a été inférieure aux attentes initiales du marché« , rappelle l’organisation basée à Vienne : cette hausse devrait atteindre 1,82 mbj cette année contre 2,10 mbj qui avaient été d’abord prévus. « En 2020, l’offre non-OPEP devrait se traduire par un ralentissement continu avec des investissements en baisse et une activité de forage plus faible dans le pétrole de schiste américain« , souligne-t-elle.

La croissance de la production extérieure au cartel est attendue à 2,17 mbj l’an prochain, soit 0,27 mbj de moins que prévu initialement, rappelle ainsi l’OPEP.

Afp

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