Accueilla deuxTribunal de Sidi M'hamed : Ahmed Ouyahia répond aux questions du juge

Tribunal de Sidi M’hamed : Ahmed Ouyahia répond aux questions du juge

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Accusé d’offrir des avantages illégaux pour des constructeurs automobile, l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia a répondu ce matin aux questions de juge du  tribunal de Sidi M’hamed.

L’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia a aussi entendu par le juge dans les affaires d’octroi d’avantages illégaux à des constructeurs automobiles. Ouyahia s’est défendu sur les mesures prises à son époque concernant les autorisations d’investissements dans l’industrie du montage des véhicules, soulignant que le décret de 2017 « est venu pour mettre un terme à l’anarchie dans le secteur automobile ».

Questionné par le juge sur les paramètres d’octroi des agréments pour des opérateurs dans l’industrie automobile, Ouyahia a précisé que les « avantages ont été offerts selon la loi ». « Mon objectif était de créer de la richesse et des postes d’emploi en dehors des hydrocarbures », a souligné l’ancien Premier ministre.

S’agissant de la marque Hyundai qui a été offerte à l’investisseur Larbaoui, alors qu’il y avait un autre investisseur en concurrent pour cette marque, Ouyahia a indiqué qu’il « n’était pas responsable de la décision ». « Je ne suis pas technicien, et c’est le ministère de l’Industrie qui offre les agréments » a t-il ajouté.

Interrogé sur le dossier de Mazouz, Ouyhaia a nié avoir donné d’avantage à Mazouz. les investissements de Mazouz ont étaient offerts selon les conditions de l’ANDI et « tout ce qui a été décidé dans le conseil des investissement a été validé par le ministère des Finances », a t-il ajouté.

S’agissant des exonérations qui ont coûté au trésor 177 milliards de dinars, Ouyahia a indiqué que ce sont des décisions qui ont été prise avec l’aval de l’ANDI et CNI.

Questionné sur les sociétés de sa femme et son fils, Ouyahia a indiqué que sa femme ne possède aucune société alors que son fils a crée dans le cadre de l’ANSEJ la société Sarl Otec, et « Eurl Otec, la société de mon fils, n’a pas bénéficie d’aucun marché public ».

Pour ce qui est des transferts de fonds effectué de son compte à celui de son fils, il a expliqué qu’il voulait aider son fils comme le fait chaque père de famille ». Il a fait aussi des transferts vers les comptes de sa femme, selon lui, pour « qu’elle paye des impôts d’un local qu’elle possède ».

Concernant les comptes qu’il possède dans la banque BDL et qu’il n’a pas déclarés, Ouyahia a indiqué que « les ressources de ses comptes n’ont rien avoir avec sa fonction ».

Pour précision, ce procès a été reporté lundi a repris ce mercredi, avec la présence de plusieurs dizaines d’accusées, dont les deux premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia qui figuraient sur les bancs des accusés avec les ministres de l’Industrie Youcef Yousfi, et Mahdjoub Bedda. Les hommes d’affaires spécialisées dans l’industrie automobile étaient présents aussi.

Par ailleurs, dès le début du procès, une partie de la défense a quitté la salle du procès, ainsi que certains accusés.

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