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Présidentielle : Benflis et ses propositions pour la réforme agraire

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Le candidat à la Présidentielle Ali Benflis a énuméré, lors de ses derniers meetings, les propositions de son programme économique en matière d’agriculture.

En campagne depuis quinze jours, l’ex-chef du Gouvernement a profité de ses passages dans des wilayas, telles que Chlef, Mascara et Oum El Bouaghi, afin de donner ses propositions pour exploiter leur potentiel agricole certain.

Ainsi, il a promis, dans le cadre de sa réforme agraire, d’octroyer des crédits aux « véritables » agriculteurs. Il a ainsi évoqué les « indus bénéficiaires » de terres arables par l’ancien régime, ainsi que de crédits d’investissement dilapidés. Le candidat a, à ce titre, fait le constat de pseudo-agriculteurs qui laissent leurs lopins tristement en friche, inexploités.

Il promet, dans la même veine, d’arriver l’autosuffisance en produits agricoles. Pour arriver à cette fin, Benflis insiste sur la réalisation de plus de stations de dessalement d’eau de mer et plus de barrages. Pour accompagner de façon effective les agriculteurs dans la transformation de leurs produits, il propose de revoir la facturation de la consommation en électricité, en tentant compte de la spécificité de chaque région.

Pour sortir certaines régions à vocation agro-pastorale de la marginalisation, Benflis projette en outre l’octroi de titres de propriété des « arch ». Il est également question de création d’une banque agricole d’aide aux petits agriculteurs à travers des crédits sans ou à faibles intérêts. Son programme économique comporte aussi la révision de la mutualisation agricole et des mécanismes de la Caisse nationale de mutualité agricole, ainsi que l’institution d’un conseil national de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, afin de créer des « synergies » entre les différents acteurs du secteur.

Le candidat ambitionne de mettre en place une agriculture « performante basée sur une industrie agroalimentaire compétitive », en réformant notamment le foncier agricole. Une agriculture moderne pour laquelle il sera nécessaire de créer des filières répondant aux besoins nationaux, d’augmenter les capacités de production et d’instaurer un climat de concurrence, professe-t-il.

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