Le candidat à la Présidentielle Abdelmajid Tebboune s’est à nouveau attaqué au phénomène de la corruption qui guette le pays, dénonçant les pratiques mafieuses des hommes d’affaires, les accusant d’être derrière la recrudescence des harragas.
Dans un meeting qui a animé ce jeudi dans la wilaya de Ghardaia pour sa campagne électorale, Tebboune a indiqué que, « c’est l’argent corrompu qui a conduit les jeunes à se jeter dans la mer », soulignant que même les plus fortunés d’Europe n’ont pas fait autant que ces corrompus.
Tebboune a encore souligné que « la classe sociale créée en Algérie n’a rien à voir avec les martyrs de la révolution », indiquant que « les martyrs ont sacrifié leurs vies pour une Algérie libre et démocratique, et non pour que les algériens vivotent dans des huttes ».
Toutefois, il a souligné que ses idées n’étaient ni communistes ni socialistes et qu’il ne s’opposait pas à l’existence d’hommes d’affaires, mais souhaitait qu’ils respectent les lois et payent normalement leur impôts et gagneront leurs richesses correctement loin des méthodes frauduleuses.
S’il sera élu, le candidat à la Présidentielle a promis que 2020 serait le début d’un réel changement, affirmant que le changement est obligatoire « car si nous ne changeons pas, le changement nous sera imposé de l’étranger », « vous savez que l’Algérie est en danger » a-t-il averti
Il a également réitéré son rejet de la transition, rappelant celle que les Algériens durant les années 1990. Conscients de cela, ils ont appelé la « minorité qui rejette les élections à respecter l’opinion de la majorité qui veut aller voter ».
Abdelmadjid Tebboune a juré qu’il ne laisserait pas une seule hutte en Algérie, déclarant qu’il disposait d’un programme financier pour accréditer le plus grand nombre de banques islamiques, sous prétexte que des pays européens vivent dans l’islamophobie et détestent l’Islam, mais ils ont adopté ce genre de financements car ils servent leurs intérêts.
Par ailleurs, Tebboune a salué les effort de l’armée nationale pour faire face à la situation actuelle, en soulignant que « si ce n’était l’ANP, l’Algérie n’en serait pas là maintenant ».
