L’avocat et militant des droits de l’homme, Salah Dabouz, le syndicaliste Hadj-Brahim Aouf, ainsi que cinq autres accusés ont été condamné ce mardi par le tribunal de Ghardaïa à 18 mois de prison par contumace.
Ces personnes sont accusées d’« attroupement », « contestation » et « profération de propos déplacés à l’égard de décisions de justice prises au nom du peuple », une affaire qui a conduit à l’emprisonnement puis le décès du militant mozabite, des droits de l’homme, Kamel-Eddine Fekhar.
Par ailleurs, le seul accusé présent au tribunal, Hamou Mesbah, membre de la direction du Front des forces socialistes (FFS), a été condamné à un an de prison avec sursis.
Toutefois, les accusées qui ne sont pas présentés au tribunal de Ghardaïa se trouvent actuellement à l’étranger, et certains d’entre eux ont demandé asile politique.