Accueilli, hier, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, le candidat à la présidentielle Ali Benflis note que l’Algérie est confrontée à une crise « de légitimité » politique, économique et sociale, à laquelle, ajoute-t-il, il faut apporter des solutions.
Des solutions qui passent, dit-il, par l’ouverture d’un large débat politique au sein de la classe politique « dans sa diversité actuelle », suivie par des élections « libres, honnêtes et transparentes auxquelles adhère le peuple Algérien.» S’il est élu, l’intervenant déclare, par ailleurs, que les premiers qu’il appellerait, « ce sont ceux qui ont boycotté l’élection présidentielle » parce qu’en explique-t-il, ils représentent une composante de la société Algérienne.
Le candidat promet aussi, s’il sera élu, qu’il fera en sorte de construire la démocratie et une justice indépendance, de libérer l’information et la communication et d’asseoir une « économie sociale de marché », afin, souligne-t-il, de libérer les initiatives et permettre une répartition équitable de la richesse nationale.
Pour légitimer les institutions, il promet d’aller vers les élections législatives et locales, l’adoption d’une nouvelle constitution entérinée par référendum et un gouvernement « d’ouverture politique », dans la perspective d’asseoir un « consensus général de sortie de crise ».
Concernant les critiques portées sur certains partis politique, Ali Benflis s’interroge de savoir qui a le droit de dire « vous n’avez plus le droit d’exercer sur la place politique Algérienne ? » Pour lui, c’est au peuple, seul, de « signer l’acte de décès » de celui ou ceux d’entre eux qu’il souhaite voir disparaitre.
A ceux qui l’ont critiqué pour s’être porté candidat à l’élection présidentielle, il estime que le débat sur cette « trahison », n’a pas lieu d’être, du fait qu’il s’est, depuis mai 2003, présenté deux fois à des scrutins contre « le président sortant » (Bouteflika).