L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) n’a constaté aucun incident lors des meetings populaires animés par les candidats à l’élection présidentielle du 12 décembre prochain dans le cadre de la campagne électorale, a affirmé mardi son responsable de la communication, Ali Draâ.
La campagne électorale, qui a démarré dimanche dernier, se déroule dans de « très bonnes conditions », a indiqué M. Draâ à l’agence officielle, précisant qu’aucun signe de violence n’a été exprimé à l’encontre des candidats ou des citoyens qui les soutiennent de la part des personnes qui rejettent le processus électorale.
« Jusqu’à aujourd’hui, il n’y a pas eu d’actes de violence enregistrés contre les candidats. Les candidats ont été acceptés par les populations locales lors de leurs meetings » qu’ils ont animés dans différentes wilayas du pays, a-t-il dit.
M. Draâ a relevé toutefois quelques « petits grabuges » constatés ici et là qui « ne peuvent pas être qualifiés d’affrontements ni d’incidents », a-t-il assuré.
Il a, par ailleurs, ajouté que les candidats « respectent totalement » leur engagement pris en vertu de la Charte d’éthique des pratiques électorales, élaborée par l’ANIE.
Signée samedi à Alger par les cinq candidats à la magistrature suprême du pays, respectivement MM. Abdelaziz Belaid, Ali Benflis, Abdelkader Bengrina, Abdelmadjid Tebboune et Azzedine Mihoubi, cette Charte définit les obligations de l’ANIE, des candidats et des partis politiques participant aux élections et des médias pour assurer des élections libres, transparentes et régulières.
M. Draâ a, en outre, annoncé que le système informatique pour la surveillance des élections sera présenté mercredi aux médias.
A noter que depuis le début de la campagne électorale dimanche dernier, les candidats ont été accueillis par des rassemblements de protestations de citoyens contre les élections au niveau des wilayas où ils se sont rendus.
Les candidats ont été chahutés devant un les dispositifs sécuritaires déployés pour sécuriser leurs déplacements.
Des dizaines de manifestants embarqués par la police. À Tlemcen par contre, 4 manifestants ont été comdamnés par le tribunal de cette ville à 18 mois de prison ferme, tandis que 14 autres ont écopes de 2 mois avec sursis.
Ces manifestants font partie des 37 manifestants qui ont été arrêtés lors d’un rassemblement contre le meeting de Ali Benflis à Tlemcen.
Ce mardi, troisième jour de la campagne électorale, un manifestant qui a perturbé le mmeting de Benflis à El Oued a été arrêté avec 40 autres manifestants par la police.
À Relizane, en marge du meeting du candidat Abdelaziz Belaid, 20 manifestants ont été arrêtés par la police.