Malgré le grand intérêt qu’a suscité le projet de loi sur les hydrocarbures notamment par le mouvement populaire, qui a refusé ce projet, aucun amendement du fond n’est introduit sur ce projet de la part de la commission économique ni les députés de l’APN.
De ce fait, le projet de loi est adopté ce jeudi à l’assemblée populaire nationale, comme il a proposé l’exécutif. Le projet est donc passé comme une lettre à la poste, a part quelques amendements sur la forme.
Dans la séance de vote qui a eu lieu lors de la plénière, y avait que le parti de Adala, de la mouvance islamique qui a voté contre le projet.
A noté que les députés des autres partis de l’opposition ont déposé en majorité leur démission, à l’instar de ceux du PT, RCD et FFS.
Ce projet est mis en œuvre selon le ministre de l’énergie, Mohamed Arkab, vise à redonner la compétitivité de l’Algérie sur la scène internationale.
Lors des débats qui ont lieu sur ce projet, Arkab a souligné que la révision de la législation dans le secteur des hydrocarbures, est « un impératif urgent ».
En effet, depuis l’amendement de la loi des hydrocarbures en 2005, sous l’égide de Chakib Khelil, le nombre de nouveaux contrats a baissé sur un total de 67 blocs soumis à la concurrence depuis 2008, l’Algérie n’a reçu que 19 offres et conclu 13 contrats seulement. Ce qui a poussé le gouvernement à revoir sa copie et mettre en place des facilités dans la nouvelle loi, pour permettre aux partenaires étrangers d’engager des investissements en Algérie.
Sachant, l’importance des ressources en hydrocarbures pour le budget de l’État, avec une baisse des réserves de 60%, le ministère de l’énergie a jugé urgent de modifier cette loi.
Selon plusieurs experts, le texte de loi des hydrocarbures contient des avantages, mais le plus important est d’aller vers une politique énergétique.