« Il est nécessaire de séparer les pouvoirs judiciaire et exécutif ». « Cela donnera une impulsion à une lutte plus large contre la corruption. Les juges doivent être indépendants », a déclaré le candidat à la Présidentielle Azzedine Mihoubi, dans un entretien accordé à Sputnik.
« À cet égard, je suis prêt à discuter de la question de la destitution du président du Conseil supérieur de la magistrature », a-t-il promis, indiquant que « l’essentiel est que nos citoyens traitent avec une justice indépendante, qui n’est soumise à aucune influence extérieure ».
Selon lui, la lutte contre la corruption, déclenchée à la suite de la chute de l’ex-Président de la République Abdelaziz Bouteflika, et qui s’est accélérée avec l’actuel ministre de la Justice Belkacem Zeghmati, sera poursuivie avec détermination.
Azzedine Mihoubi, affirme aussi que « l’aspect principal de ma campagne, que j’ai mise au point avec les meilleurs jeunes algériens, qu’ils soient au pays ou à l’étranger, est le respect de l’intelligence et du bon sens de nos citoyens ». « Nous devons prendre en compte les sujets abordés à la maison, dans la rue, dans les cafés, les mosquées et les quartiers. Partant de là, nous pouvons apporter les changements dont les gens ont réellement besoin », a-t-il ajouté.
Et d’ajouter que « la situation financière difficile que traverse le pays ne répond pas aux besoins de nos citoyens ». « Il est nécessaire de lever les obstacles législatifs aux investissements et de fournir des incitations aux entrepreneurs nationaux et internationaux », précisant que « nous prévoyons de faire un excellent travail pour sécuriser nos citoyens dans tous les domaines ».
Ainsi, « les équipements de sécurité et d’énergie régionaux, ainsi que l’eau, les soins, l’environnement, l’accès à l’information, l’éducation et la liberté de pensée », seront la priorité absolue, a expliqué Mihoubi à Sputnik.