Abdelaziz Rahabi, ancien ministre de la Culture et de la Communication et ancien diplomate, a dénoncé, ce jeudi 14 novembre 2019 la condamnation arbitraire des détenus du mouvement populaire.
« La condamnation des prisonniers du Hirak en cette situation de crise est profondément source de préoccupation face à la poursuite de l’instrumentalisation politique de la justice par le pouvoir », a-t-il écrit dans une publication sur sa page Facebook.
Rahabi a poursuivi : « ce comportement nourrit toutes les formes d’escalade et ne constitue pas des mesures visant à renforcer la confiance et le calme, ouvrant la voie à toute action politique dans l’intérêt de l’Algérie, en particulier avec un recul sans précédent des libertés individuelles et de la liberté d’expression dans le pays ».
Il convient de rappeler que l’ancien diplomate a dénoncé la répression des magistrats à la Cour d’Oran, où des éléments de la gendarmerie nationale se sont introduits le 3 novembre dernier dans le tribunal, en usant de la force, pour déloger les magistrats grévistes.
Il a qualifié cet assaut et les violences contre les magistrats, d’« escalade inacceptable » et « une manière non civilisée » pour régler les problèmes à l’intérieur des institutions de l’État, ce qui porte atteinte à leur « crédibilité » à l’intérieur du pays et à leur image à l’étranger.
