La Confédération syndicale des forces productives (COSYFOP) a annoncé ce mardi un taux de suivi de 57% à l’échelle nationale pour le premier jour de la grève générale à laquelle a appelé la confédération.
Dans un communiqué rendu public, la COSYFOP relève que « la plupart des Algériens ont réagi à l’appel a la grève générale populaire lancé par la Confédération et par les différents acteurs du mouvement populaire (via les pages influentes sur les réseaux sociaux) ainsi que par des personnalités ».
« Nous avons enregistré la participation à la grève générale dans 36 wilayas, avec un des taux variables, atteignant 90% dans certaines wilayas », précise la COSYFOP, en observant que « une forte participation des différentes catégories de travailleurs des différents secteur aux marches des étudiants ».
Selon la même source, la plupart des universités et des administrations publiques sont paralysée. En revanche, une participation modeste a été enregistrée dans le secteur des hydrocarbures pour le premier jour, malgré que les employés de l’autorité de contrôle des hydrocarbures ont rejoint la grève.
Pour la COSYFOP, les travailleurs du secteur de l’énergie représenté par Sonelgaz et Sonatrach ont « une opportunité pour se rapprocher du peuple et soutenir le Hirak.
Toutes les couches de la population se tournent vers ce secteur et espèrent que ses travailleurs rejoindront la révolution pacifique ».
Le confédération syndicale appelle tous les travailleurs algériens de tous les secteurs à répondre à l’appel de la grève pour son deuxième jour (mercredi 6 novembre) et accentuer la pression et la sensibilisation sur la nécessité de l’escalade, particulièrement, après le coup de force de l’adoption de la loi sur les hydrocarbures malgré la forte opposition du peuple.