Le Rassemblement pour la Démocratie et la Culture (RCD) a réagi, ce lundi 4 novembre 2019, à l’agression verbale dont a fait l’objet l’ex-président du parti, Saïd Sadi, à Marseille, dans le sud de la France.
« Décidément, le RCD dérange. Après les attaques contre ses positions et sa direction, c’est autour de son ex-président (1989/2012), Saïd Sadi, de faire l’objet d’insultes, d’harcèlements et de menaces verbales de la part de deux individus », a indiqué le parti dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
En effet, le fondateur du RCD a été pris à partie à Marseille par un individu qui le filmait en train de marcher, en le traitant d’ « éradicateur », en allusion à l’arrêt du processus électoral en 1992.
Pour le RCD, « cet acte ignoble, filmé par ses auteurs, vise à semer le doute sur un homme qui a longtemps incarné, pour de nombreux citoyens, le combat pour la démocratie », précisant que « l’alternative démocratique pour laquelle le RCD a combattu et combat toujours est, et demeure, la seule voie pour redonner sens au débat en consacrant toutes les libertés, l’égalité en droits et l’érection de l’urne comme seul arbitre de la vie politique ».
De nombreuses forces tentent de semer la confusion
Le RCD estime que cette agression intervient « dans une conjoncture où de nombreuses forces tentent de semer la confusion », le parti a ainsi réaffirmé que « rien ne peut le dévier de ses idéaux et de son combat présent pour faire écho aux espoirs de liberté du peuple algérien, en révolution ».
Le parti de Mohcine Belabbas a souligné que la multiplication d’attaques et de provocations contre les acteurs de la mouvance progressiste qui réclame une période de transition signe l’impasse du pouvoir de fait dans sa fuite en avant pour imposer une élection dans laquelle seuls les segments du sérail s’investissent.
Pour rappel, Saïd Sadi qui a qualifié cette agression de « grossière provocation assortie de menaces verbales », a annoncé avoir déposé une plainte contre ses agresseurs.