En ce Hirak du 1er novembre, 37e vendredi de manifestation contre le régime en place, les manifestants sont descendus dans la rue à Alger plus tôt que d’habitude pour exprimer leur rejet de l’élection présidentielle prévue le 12 décembre prochain.
Les manifestants ont scandé des slogans hostiles au pouvoir en place : « pas d’élection avec la Bande », « le Sahara n’est pas à vendre », « Gaid Salah dégage ».
Ce 37e vendredi, qui coïncide avec la célébration du 1er novembre, date du déclenchement de la guerre de libération, s’annonce comme le vendredi de tous les dangers. plusieurs arrestations ont été constatées très tôt ce matin à Alger par des policiers en civil. Le face-à-face qui s’est engagé entre le pouvoir militaire et les manifestants du Hirak va se tendre de plus en plus, au fur et à mesure que l’élection présidentielle avance.
مجموعة من الشرطيين بالزي المدني يعتقلون كل من يرفع الراية الأمازيغية بالبريد المركزي
Des groupes de policiers en civil se faufilent entre les manifestants et interpellent ceux qui brandissent le drapeau berbère
البريد المركزي
Grande Poste #الجزائر #Alger#Algerie#Vendredi_37— Khaled Drareni (@khaleddrareni) November 1, 2019
Le pouvoir en place ne veut rien lâcher et défend en effet bec et ongles l’agenda électoral qu’il a imposé au pas de charge. Les manifestants auront l’occasion de répondre au chef d’État-major, Ahmed Gaid Salah, qui a rejeté, dans son dernier discours, toute libération des détenus pour avoir brandi le drapeau amazigh.
11h10
ظهور العلم الأمازيغي الممنوع من طرف النظام
Apparition de l’emblème berbère interdit par les autorités
البريد المركزي
Grande Poste #الجزائر#الجمعة_37#Alger#Algerie#Vendredi_37 pic.twitter.com/Hb3p0ozFDm— Khaled Drareni (@khaleddrareni) November 1, 2019