Encore une fois l’ouverture des bureaux de change en Algérie reste un problème à propos duquel les autorités ont décidé de changer le ton, justifiant leur absence par des raisons loin d’être d’être évidentes.
Cette fois-ci encore, c’est le Gouverneur de la Banque d’Algérie (BA),par intérim, Ammar Hiouani, qui a induit l’absence des bureaux de changes au fait que jusqu’à présent « aucune demande de la part d’opérateurs désirant ouvrir des bureaux de change en Algérie ».
Hiouani, a indiqué que les conditions d’ouverture de ces bureaux sont fixées par la loi et les informations y concernant sont disponibles sur le site de la Banque centrale. Cependant, en 2016, l’ancien gouverneur de la banque d’Algérie, et actuel ministre des finances, Mohamed Loukal a affirmé depuis 2016, que l’ouverture des bureaux de change ne constitue pas une priorité pour les autorités, et qu’il n’était pas question « de faire une convertibilité précoce du dinar ».
Des investisseurs « frileux »
En effet, certes qu’en 2016, le Conseil de la Monnaie et du Crédit a finalisé un nouveau règlement portant élargissement du change manuel de manière à expliciter les conditions d’éligibilité des personnes physique ou morales pouvant ouvrir des bureaux de change en Algérie.
À l’époque l’ancien gouverneur de la BA, Mohamed Laksaci, a expliqué que les investisseurs restent frileux pour ouvrir les bureaux de change, cela est dû à la « faible offre des devises » et par la faible rémunération offerte de ces bureaux. M Laksaci, avait indiqué qu’une nouvelle instruction de la Banque d’Algérie va augmenter la marge bénéficiaire de ces bureaux, fixée à 1% depuis 1997, mais rien n’a été fait jusqu’à présent dans ce sens.
Il est a rappelé que, sur 46 bureaux de change agréés depuis 1997, seulement six sont opérationnels aujourd’hui