Le candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, Belkacem Sahli, a estimé que le Hirak ne demande pas le changement des personnes mais celui des politiques.
« Le Hirak ne s’intéresse pas aux changements des personnes, mais il demande le changement des pratiques politiques négative et de garder les pratiques positives » a estimé le secrétaire général de l’alliance nationale républicaine (ANR) Belkacem Sahli.
S’exprimant sur ses positions politiques, lors de son intervention sur la chaîne satellitaire saoudienne AL Hadath TV, le président de l’ANR, a affirmé qu’il « n’est y ‘a pas de contradiction entre notre position avant le 22 Février et celle d’aujourd’hui ».
Selon ses déclarations, « avant le 22 février, nous avions le droit de présenter aux élections la personne que nous avons souhaité, et le peuple a le droit de refuser ou d’accepter notre candidat».
Dans une tentative de chercher une nouvelle virginité, Sahli a rappelé que son parti « a demandé le 09 mars l’ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika à se retirer de la course à la présidentielle suite à la forte mobilisation populaire contre le cinquième mandat et c’est ce qui ».
Le SG de l’ANR, a souligné aussi que « nous avons les mêmes aspirations qu’avant ». Des aspirations qui consistent dans « la mise en place d’un mandat présidentiel pour le renouvellement républicain et la reforme et la stabilité, nous avons soutenu l’ancien régime pour la stabilité et c’est la demande du Hirak » a-t-il encore estimé.
Belkacem Sahli était un fervent militant pour le cinquième mandat de l’ex-président de la République et il s’est présenté comme candidat à la prochaine élection présidentielle du 12 décembre.
