« Nous poursuivrons la grève jusqu’à la satisfaction de nos revendications contenues dans le communiqué du samedi 26 octobre », a déclaré ce lundi 28 octobre 2019 au site TSA, M. Mabrouk Issad, président du Syndicat national des magistrats (SNM).
Il a ajouté que « l’entêtement du ministère et la fermeture des portes du dialogue sont les causes de la situation actuelle dans le secteur de la magistrature ».
Le taux de suivi de la grève illimitée à laquelle a appelé samedi dernier le Syndicat national de la Magistrature (SNM) était de 96%, selon les chiffres avancés hier matin par le même syndicat.
En effet, le syndicat a appelé à la grève pour protester contre le dernier mouvement dans le corps des magistrats opéré le 24 octobre dernier par le ministre de la justice Belkacem Zeghmati, et qui a touché 2998 magistrats sur quelque 6.000. Cette grève largement suivie a paralysé le fonctionnement de la plupart des tribunaux du pays, puisque toutes les audiences ont été reportées.
Le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) a annoncé hier, dans la foulée de la grève illimitée entamée par les magistrats, le gel du mouvement dans le corps des magistrats opéré le 24 octobre par le ministre Belkacem Zeghmati, et qui a été à l’origine de la grève.
En réaction à cette déclaration, le ministère de la Justice a déclaré illégal le communiqué du CSM, en précisant qu’il a été diffusé en violation de l’article 17 de la loi organique portant composition du CSM, son travail et ses prérogatives.
