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Après la grève déclenchée par le SNM, le Club des magistrats réclame le départ de Zeghmati

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Les magistrats haussent le ton. Après la grève illimitée déclenchée, ce dimanche, par le Syndicat national des magistrats (SNM) avec un taux de suivi de 96%, c’est autour du Club des magistrats (CM) de monter au créneau, en réclamant le départ du ministre de la Justice Belkacem Zeghmati.

Dans une déclaration à TSA, le porte-parole du CM (en cours de constitution), Saad Eddine Marzoug, dit que les magistrats subissent de « fortes pressions » ses dernières semaines et à l’approche de l’élection présidentielle du 12 décembre prochain.

« L’intérêt général de l’appareil judiciaire et l’indépendance du pouvoir judiciaire exigent le départ de l’actuel ministre, et la non-ingérence du secrétaire général et de l’inspecteur général du ministère dans le mouvement des magistrats à l’avenir », a-t-il déclaré.

Le SNM a appelé samedi à la grève pour protester contre le mouvement dans le corps des magistrats opéré par le ministre de la Justice et qui a touché 2998 magistrats. Le même jour, le ministre a réagi à l’appel du SNM  en rappelant aux magistrats que leur démarche est interdite par la loi.

Ce dimanche, le débrayage des magistrats a quasiment paralysé les tribunaux et les cours de Justice au niveau nation, à l’exception des magistrats de Tindouf qui se sont démarqués du communiqué du SNM.

Un communiqué non signé du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) a annoncé le gel du mouvement dans le corps des magistrats. Quelques heures plus tard, le communiqué attribué au CSM a été rejeté par le ministère de la Justice.

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