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Loi sur les hydrocarbures : Les partenaires étrangers dans l’expectative

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Le très controversé projet de loi sur les hydrocarbures, adopté dimanche le 13 octobre par le Conseil des ministres a suscité l’ire de la population qui a manifesté son rejet  de cette loi, en reprochant à ses concepteurs de favoriser les entreprises étrangères et de délaisser les entreprises nationales.

Face aux remous qu’à soulevé ce projet de loi, le salon international Hassi Messaoud Expo qui réunit depuis 2011 les fournisseurs de services de produits pétroliers et gaziers, a été l’occasion de prendre le pouls de ce projet de loi controversé, et dont les échos ont sûrement traversé la méditerranée.

Les entreprises étrangères exerçant dans le secteur des hydrocarbures, notamment les fournisseurs et les sous-traitants semblent être dans l’expectative et attendent de voir ce que va décider le parlement.

En effet, le bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN) a transmis, pour examen, le projet de loi régissant les activités d’hydrocarbures à la Commission des affaires économiques, de développement, d’industrie et du commerce.

« On attend la promulgation de la loi sur les hydrocarbures censée faciliter l’accès au marché algérien », a affirmé M. Mohammed Habib Bali, commercial manager de Pétrole Services Industriel (PSI), une entreprise tunisienne spécialisée dans la maintenance et la fabrication de skids de process.

Interrogé sur l’accès au marché algérien, M. Bali estime que le marché algérien n’est pas difficile d’accès, mais il se plaint de la lourdeur des procédures administratives.

Il a par ailleurs annoncé que le service juridique de son entreprise se penche sur l’ouverture d’une filiale en Algérie. La procédure a été déclenchée, selon ses dires, précisant que l’entreprise travaille déjà avec Sonatrach.

Certains exposants à ce salon international se plaignent de la règle 49/51 qui régit les investissements étrangers en Algérie, notamment dans le secteur des hydrocarbures.

Les entreprises étrangères veulent rester majoritaire dans l’actionnariat de l’entreprise, d’autant plus d’elles-mêmes ont des actionnaires étrangers. « La règle gène », nous a confié un responsable d’une firme européenne.

Les partenaires étrangers ignorent si la règle 49/51 sera maintenue pour les sous-traitants étrangers exerçant dans le secteur des hydrocarbures, ce qui est une source d’inquiétude pour eux.

« Il ne faut pas voir des problèmes là où il n’y en a pas. Pour l’instant il n’y a rien. Les partenaires étrangers attendent de voir », nous a confié un représentant algérien de deux entreprises européennes activant dans le secteur du Oil&Gas.

Pour lui, les partenaires étrangers ne sont ni inquiets, ni heureux de cette loi, estimant que c’est prématuré d’en parler. Selon notre interlocuteur, le monde pense que le projet de loi ne va pas passer.

Interrogé sur l’accès au marché algérien, notre interlocuteur estime qu’il est difficile d’accéder au marché algérien. Selon lui, il faut connaître les procédures de Sonatrach.

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