Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Salah Eddine Dahmoune a assuré lundi soir à Khenchela qu' »aucune instruction n’a été donnée pour la fermeture d’églises activant de manière légale à travers certaines wilayas du pays », soulignant que « l’Algérie n’a pas à recevoir de leçons sur les droits de l’Homme », rapporte ce mardi l’agence officielle.
Les services du ministère de l’Intérieur ont procédé à « la fermeture récemment d’hangars convertis en églises activant illégalement dans quelques wilayas du pays », a précisé le ministre en marge de la mise en service d’une unité secondaire de la protection civile à la commune d’El Hamma dans le cadre d’une visite de travail de deux jours dans cette wilaya.
« Douze (12) sur 49 hangars transformés en églises et activant de manière illégale ont été fermés », a ajouté le ministre, affirmant que « les mesures coercitive nécessaires seront prises à l’encontre des gestionnaires et ceux qui fréquentant ces églises illégales ».
Adressant un message à ceux qualifiés de « prolixes » qui évoquent les droits de l’Homme, le ministre a indiqué que « l’Algérie n’a pas besoin de leçon dans ce domaine et est connue pour le respect de la liberté de culte dans des cadres légaux et organisés ».
Il affirmé que « l’Algérie fait partie des pays pionniers dans le domaine de respect de la liberté d’opinion et de croyance ».
L’Etat algérien avait financé durant ces dernières années des dizaines d’opération d’aménagement et de mise à niveau d’églises catholiques situées dans les wilayas de Tizi Ouzou, Bouira, Annaba et Oran, a rappelé M. Dahmoune.
M. Dahmoune a conclu par dire que l’intervention des services du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire pour fermer les églises illégales vient suite à des plaintes déposées par des citoyens sur des activités « suspectes » dans ces hangars.