La problématique du sureffectif, dont souffre Air Algérie depuis plusieurs années, a été évoquée, ce dimanche, par son PDG Bakhouche Allèche, dans un entretien accordé à l’agence officielle, affirmant que, la compagnie travaille actuellement « sur la réduction des effectifs non essentiels ».
Il a expliqué que le sureffectif constituait un « héritage propre à la compagnie en plus de la gestion sociale de l’ensemble du secteur public économique en vigueur depuis des lustres. Une réalité qui ne peut être ignorée ou balayée d’un revers de main ».
La compagnie travaille donc sur « la réduction des effectifs non essentiels ou plutôt le non remplacement de certains départs en retraite », a fait savoir Allèche.
« Avec le temps et la filialisation des activités connexes, je pense que nous réussirons à normaliser les choses », a-t-il estimé.
Il a, cependant, relevé qu’Air Algérie était à un même niveau d’effectif que lorsque cette dernière exploitait 42 aéronefs. Elle en possède 56 appareils actuellement.