Les Algériens sont sortis massivement, ce vendredi 18 octobre, pour la 35e semaine consécutive pour réclamer le départ du système, et l’instauration d’un véritable Etat de droit.
Les Algériens ont marché à Alger, Oran, Constantine, Annaba, Tiaret, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Bouira, Mostaganem, Jijel, Bordj Bou Arreridj, Chlef, Tipaza, Mascara, Mila Ain Defla, Blida…
Les manifestants ont rejeté unanimement l’élection présidentielle du 12 décembre prochain qu’ils considèrent « organisée par la bande et les symboles du système » de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika. Il ont également rejeté la loi de finances 2020 et le projet de loi sur les hydrocarbures adoptés dimanche dernier par le Conseil des ministres.
Tout en scandant des slogans hostiles au pouvoir, les centaines de milliers de manifestants ont revendiqué « un Etat civil et non militaire » et exigé « la libération de tous les détenus d’opinion et militants politiques » injustement incarcérés.
Alger : Une forte mobilisation contre le système. Les rues du cente de la capitale est noir de monde, en dépit du dispositif policier impressionnant déployé depuis le début du mouvement populaire le 22 février dernier.
La mobilisation à Oran
Mostaganem
Jijel
Tiaret
Annaba
Tizi-Ouzou
Constantine
Bouira
Béjaïa
Bordj Bou Arreridj
Sidi Bel Abbes