Le nouveau cahier des charges régulant le montage dans l’industrie de l’électroménager et devant être soumis incessamment au gouvernement pour examen, obligera les opérateurs de la filière d’atteindre un taux d’intégration de 20% dès la troisième année d’activité.
C’est ce qu’a annoncé, ce jeudi à Alger, la ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt citée par l’agence officielle. « Ce cahier des charges fixera à 20% le taux d’intégration minimal exigé pour les producteurs de cette branche dès la troisième année d’activité », a-t-elle précisé dans une déclaration à la presse en marge de la célébration de la 23e Journée nationale de la métrologie.
« Cette année, nous avons mis en place un dispositif de vérification de cette activité et le cahier des charges va venir consolider cet effort au plan légal », a-t-elle ajouté.
La ministre a souligné que les opérateurs de l’électroménager seront tenus, comme tous les opérateurs de l’industrie du montage, par des obligations d’un cahier des charges afin de respecter un taux d’intégration ne serait-ce qu’à partir de la troisième année d’activité.
Interrogée sur le retard accusé dans la délivrance des décisions d’avis technique pour les opérateurs de cette activité, Mme Tamazirt a expliqué que « ce retard était essentiellement dû à l’installation d’un nouveau comité technique chargé de ces dossiers ».
« Nous sommes en train de libérer ces décisions au fur et à mesure, et normalement, d’ici à la fin du mois tous les opérateurs auront leurs décisions », a-t-elle avancé.