À l’échelle mondiale, 14% de la production alimentaire est perdue chaque année après la récolte et avant d’atteindre le marché, ce qui représente une facture d’environ 400 milliards $. C’est ce qu’a estimé la FAO dans un nouveau rapport en prélude à la Journée mondiale de l’alimentation qui se déroulera le 16 octobre.
D’après la FAO, les causes les plus importantes de ces pertes vont des mauvaises pratiques de récolte et de manutention au manque d’infrastructures en passant par les attaques de parasites et les mauvaises conditions climatiques.
Si le phénomène n’épargne aucune région du monde, l’Asie centrale et du Sud est la zone la plus touchée avec jusqu’à 20% de pertes dans la production alimentaire.
Viennent ensuite l’Europe et l’Amérique du Nord (15,7 %), l’Afrique subsaharienne (14 %), l’Amérique latine et les Caraïbes (11,6 %) et l’Afrique du Nord et l’Asie occidentale (10,8 %). L’Australie et la Nouvelle-Zélande sont les zones qui affichent le taux le plus faible avec 5,8 %.
Pour la FAO, la réduction des pertes alimentaires reste un défi important compte tenu du niveau actuel de personnes souffrant de la faim dans le monde et de l’impact environnemental de l’alimentation. « Alors que nous nous efforçons de faire des progrès en vue de réduire les pertes et le gaspillage alimentaires, nous pourrons être efficaces seulement si nos efforts sont le fruit d’une solide compréhension du problème. Comment pouvons-nous permettre de jeter de la nourriture lorsque chaque jour plus de 820 millions de personnes souffrent de la faim à travers le monde ? », souligne Qu Dongyu, directeur général de la FAO.
Ecofin