Le juge d’instruction près le tribunal de Sidi Mhamed à Alger, a décidé, ce lundi 14 octobre, de prolonger de quatre mois la détention provisoire de six détenus, a fait savoir, la députée et avocate Fetta Sadat, dans une déclaration au journal Liberté Arabi.
Les six détenus, arrêtés pour port du drapeau Amazigh, lors du 18e vendredi des marches contre le système et placés en détention provisoire le 23 juin dernier, sont contraints de passer quatre mois de plus en prison, selon Me Sadat, et ce, a-t-elle ajouté, « suite à une décision du juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed, de prolonger leur détention provisoire jusqu’en février 2020 ».
Me Sadat précise que l’inculpation pour « atteinte à l’unité nationale, à l’encontre des détenus, avait été confirmée en s’appuyant sur le contenu de l’article 79 du Code pénal, bien qu’il n’existe aucun texte juridique qui interdit le port d’un emblème autre que le drapeau national ».